Atelier de consultation de la société civile sur le rapport intermédiaire de l’Etat Haïtien relatif au quatrième cycle de l’Examen Périodique Universel
Le 12 juillet 2024, la Section des droits de l’homme du BINUH a appuyé le Comité Interministériel des Droits de la Personne (CIDP) dans l’organisation de l’atelier de consultation de la société civile sur le rapport intermédiaire de l’état Haïtien pour l’Examen Périodique Universel (EPU) en présence des 67 représentants, y compris 17 femmes, de la société civile.
Le gouvernement Haïtien a été représenté notamment par le Premier Ministre Garry Conille, le ministre de la Justice et de la Sécurité Publique (#MSPJ), le Protecteur adjoint du Citoyen, 8 membres du CIDP composé des points focales de la Primature, le ministère des Affaires étrangères et des cultes, le ministère à la Condition féminine et aux droits des femmes, le ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales, l’unité de lutte contre la corruption parmi autres. La Représentante spéciale du Secrétaire général et Chef du BINUH, Mme María Isabel Salvador, et des représentants d’organismes internationaux et du corp diplomatique ont aussi pris part à l’ouverture de l’atelier.
Pendant cet atelier, la société civile haïtienne a passé en revue le progrès de l’implémentation des recommandations issues du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies et le draft rapport intermédiaire préparé par le CIDP avant sa soumission en juillet 2024. La société civile a également proposé des suggestions et des remarques aux membres du CIDP pour une meilleure mise en œuvre des recommandations de l’EPU.
Depuis l’établissement du CIDP en 2013, la République d'Haïti a déjà achevé trois examens dans le cadre de l'Examen Périodique Universel (EPU). À chaque examen, Haïti a démontré un engagement croissant en acceptant davantage de recommandations : 122 recommandations en 2011, 205 recommandations en 2022.
Le HCDH va continuer appuyer le CIDP pour terminer la mise à jour du rapport intermédiaire en amplement reflétant des suggestions et des remarques issus de la société civile et le soumettre à temps devant le Conseil des droits des hommes avant la fin de juillet 2024.