La Section des droits de l’homme du BINUH a organisé, les 07 et 10 mai 2024, deux sessions de formation sur la Base de Données Nationale pour le Suivi des Recommandations (BDNSR) au profit des points focaux du Comité Interministériel des Droits de la Personne (#CIDP). Au nombre de treize (13), dont 6 femmes et 7 hommes , ces points focaux étaientissus de plusieurs institutions étatiques telles que la primature, le ministère des Affaires étrangères et des cultes, le ministère de l’Éducation nationale et de la formation professionnelle, le ministère à la Condition féminine et aux droits des femmes, le ministère de l’Intérieur et des collectivités territoriales, l’inspection générale de la police nationale d’Haïti, l’unité de lutte contre la corruption etle bureau du secrétaire d’État à l’intégration des personnes handicapées.@HaitiPnh #CIDP

 La formation a permis de renforcer les capacités techniques des points focaux du CIDP à l’utilisation de la BDNSR en vue de rapporter et suivre le niveau de mise en œuvre des recommandations adressées à Haïti par les mécanismes internationaux de contrôle des droits de l’homme tels que l’Examen périodique universel (#UPR #EPU).Plus spécifiquement, cette formation a permis aux points focaux de 

•    Pouvoir utiliser les fonctionnalités de la BDNSR relatives la planification et au suivi des activités de mise en œuvre des recommandations des mécanismes internationaux de contrôle des droits de l’homme ;

•    Identifier les recommandations et les activités spécifiques dont les institutions étatiques respectives sont responsables, ainsi que les points focaux de ces institutions ayant la responsabilité de collecter et partager des données ces activités ;

•    Utiliser les informations saisies dans la BDNSR pour préparer les rapports adressés aux mécanismes internationaux des droits de l’homme.

Dans le cadre de la préparation du rapport mi-parcours de l’EPU d’Haïti, cette formation permettra à chaque point focal de renseigner les données de son secteur qui seront exploitées par le CIDP. De plus, cette formation contribue à renforcer les capacités institutionnelles du CIDP qui a vu plusieurs de ses membres quitté Haïti en raison de la violence des gangs armés.