Message du Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, 21 mars

Des enfants dans un camp pour personnes déplacées en Haïti.
PHOTO :ONU/Logan Abassi

19 mar 2021

Message du Secrétaire Général des Nations Unies à l’occasion de la Journée internationale pour l'élimination de la discrimination raciale, 21 mars

L’année dernière, des personnes du monde entier sont descendues dans la rue pour manifester contre la vicieuse pandémie qu’est le racisme.

Elles ont dénoncé le racisme pour ce qu’il était.

Dangereux, abominable, abject, et surtout, omniprésent.

Le racisme est un mal profondément enraciné partout dans le monde.

Il transcende les générations et empoisonne les sociétés.

Il perpétue l’inégalité, l’oppression et la marginalisation.

On voit le racisme dans la discrimination systématique dont souffrent les personnes d’ascendance africaine.

On le voit dans les injustices et l’oppression subies par les peuples autochtones et les autres minorités ethniques.

On le voit dans les idées répugnantes des suprématistes blancs et autres groupes extrémistes.

Où qu’il soit, nous devons le condamner sans réserve, sans hésitation, sans détour.

Cette année, la Journée internationale pour l’élimination de la discrimination raciale met en lumière le rôle important des jeunes, qui sont à l’avant-garde de la lutte contre le racisme.

Leurs attitudes et leurs comportements détermineront l’avenir de nos sociétés.

Je lance donc un appel aux jeunes du monde entier, aux éducateurs et aux dirigeants pour qu’ils proclament partout que tous les êtres humains naissent égaux.

Le suprémacisme est une tromperie diabolique.

Le racisme tue.

En ce jour et chaque jour, ensemble, débarrassons le monde de ce mal pernicieux qu’est le racisme, afin que nous puissions toutes et tous vivre dans un monde de paix, de dignité et de possibilités.