À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA NON-VIOLENCE

« Non-violence », le revolver noué exposé au Siège de l’ONU à New York, est une sculpture réalisée par Fredrik Reuterswärd et un cadeau du Gouvernement du Luxembourg aux Nations Unies.
PHOTO :Photo ONU/Fan Xiao

1 oct 2020

À L’OCCASION DE LA JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA NON-VIOLENCE

2 octobre 2020

Cette Journée internationale, qui marque l’anniversaire du Mahatma Gandhi, met en évidence le remarquable pouvoir de la non-violence et de la manifestation pacifique. Elle rappelle à point nommé qu’il faut s’employer à défendre les valeurs selon lesquelles Gandhi a vécu : la promotion de la dignité, la protection égale de toutes les personnes et la cohabitation pacifique des communautés.

Cette année, nous avons un devoir particulier : mettre fin aux combats pour se consacrer à notre ennemi commun : la COVID-19. Le seul vainqueur, au cours d’un conflit en pleine pandémie, c’est le virus.

Lorsque la pandémie a été confirmée, j’ai appelé à un cessez-le-feu mondial.

Aujourd’hui, il nous faut redoubler d’efforts pour que ce cessez-le-feu mondial devienne une réalité d’ici à la fin de l’année,

ce qui atténuerait d’immenses souffrances, réduirait le risque de famine et créerait des espaces de négociation en vue de la paix.

Il nous faut pour cela surmonter une profonde méfiance. Pourtant, j’entrevois des lueurs d’espoir. Dans certaines régions, la violence a cessé.

Un grand nombre d’États Membres, de chefs religieux, de réseaux de la société civile et d’autres entités soutiennent mon appel.

Le moment est venu d’intensifier nos efforts.

Inspirons-nous de l’esprit de Gandhi et des principes immuables de la Charte des Nations Unies.