Le BINUH a participe dans une réunion de travail entre le « cluster protection » d’Haïti et le « global protection cluster » visant à renforcer la protection des populations locales
Le BINUH a participé dans une réunion de travail entre le « Global Protection Cluster » (GPC) et le « Cluster Protection » d’Haïti, le 5 juillet à l’hôtel Karibe à Port-au-Prince. La réunion visait à renforcer la réponse aux défis de protection dans le pays. Le « Cluster Protection » est un réseau d'organisations nationales et internationales et d'agences des Nations Unies, engagées dans un travail de protection dans les crises humanitaires, y compris la violence armée et les catastrophes naturelles.
La rencontre a regroupé les responsables du « Global Protection Cluster », en mission en Haïti entre du 3 au 7 juillet, et plus de 45 représentants des 25 organisations membres du « Cluster Protection » d’Haïti, comprenant des agences des Nations Unies, des organisations non gouvernementales (ONG) locales et internationales, des organisations de la société civile (OSC),et des représentants du Gouvernement d’Haïti avec des compétences en matière de protection.
La rencontre a permis d’adapter les approches et les outils de travail du«Cluster Protection » d’Haïti à un contexte de défis croissants en matière de protection et de besoins humanitaires. Des points clés ont été accordés, notamment sur la collecte et la gestion des informations ;des stratégies d’accès et d’intervention des différents acteurs impliqués dans la protection, y compris des acteurs étatiques et communautaires de base; ainsi que la mise en œuvre de campagnes de sensibilisation contre la stigmatisation des personnes vulnérables ou marginalisées.
Le « Cluster Protection » d’Haïti a été activé en mai 2023 pour renforcer la réponse aux besoins humanitaires et de protection des personnes affectées par les crises résultant des violences liées aux gangs armés et des catastrophes naturelles. Il vise notamment à : Prévenir et atténuer les risques de protection des populations liés à l’insécurité, les conflits armés et les violations des droits des personnes dans les zones d’origine, de déplacement et de retour ou de réinstallation ; Améliorer la réponse aux besoins de protection des victimes des violations des droits de l’homme et leur accès à l’assistance humanitaire, la justice; Renforcer les efforts pour trouver des solutions durables aux déplacements prolongés et parvenir à des résultats collectifs des acteurs humanitaires et du développement et des autorités étatiques.